Séraphin a mis son manteau noir

Séraphin a mis son manteau noir, ignoré les discours de son meilleur ami.
Le confinement, ça n’était pas pour lui.
Séraphin voulait de l’espace, de l’air, sentir le vent sur ses plumes, sans contrainte. La grippe aviaire c’était pour les autres, pour les soumis, les peureux.
Séraphin partirait, engoncé dans son vieux manteau, il n’attendrait pas le Grand Abattage Préventif.
Il avait entendu les histoires qui courraient, colportées par les autres oiseaux, les libres, les petits, ceux du bon Dieu. Sa décision était prise.

Au revoir Monsieur Nours, au revoir …